- la mise en place progressive d'un vide communicationnel,
- la perte de la relation,
- la dévalorisation,
- le désespoir devant la perte des capacités de la personne atteinte de maladie neurodégénérative,
- le sentiment de la perte d’identité, à la fois de la personne malade mais aussi des proches (« elle ne me reconnaît plus »).
et la pauvreté de l’aide :
- Animations orientées principalement vers l'occupationnel et moins vers le soin du psychisme de la personne,
- Peu de propositions innovantes (à part musicothérapie, art-thérapie, aromathérapie, Snoezelen...),
- Perte du contact avec le feu de la vie : installation d’un climat de lourdeur,
- Peu d’interlocuteurs prêts à l’écoute des malades et des proches, d’où l’installation d’un isolement,
- Sensation d'être démunis, seuls.
Questions :
Comment remettre du lien, ré-inventer la relation ?
Quelle vie pouvons-nous partager à présent ?
N’y a-t-il plus de place pour le rire ?
--> Le gélothérapeute travaille sur les représentations, étapes nécessaires à la décrispation.
Postulats :
- Tant qu'il y a le souffle, la vie est présente et tous les possibles aussi.
- Nous devons trouver le moyen de communiquer, quitte à opérer un renversement de nos schémas de fonctionnement.
- Un humain est un être en relation.
- Accompagner vers un enlightment of life : vous êtes en vie, à partir du moment où la vie est là, il y a une occasion de la célébrer, de la ressentir, sentir ce fluide vital.
- Participer à un bout de chemin ensemble.
- Accompagner dans la mobilisation de ses ressources de jouissance.
- Il ne s'agit pas de positiver, de dénier certains éléments de l'existence mais au contraire de restaurer une personne qui est traversée par le flux vital. Tant qu'elle est en vie, ce processus est présent.
- A aucun moment il n'y a légume. Nulle part.
- La rencontre, la confiance favorise l'émergence du potentiel éteint de la personne qui resurgit dans ses capacités vitales, cognitives, affectives.